BeVT : le Cameroun: Deuxième semaine à Dschang et weekend à Douala

Bonjour,

Ce fut une semaine relativement calme de l’avis général : les cours, le rythme de vie… on s’habitue au fur et à mesure à la vie camerounaise.

Parce que nous n’avions pas de réfrigérateur, la conservation de la viande posait un souci évident. Aussi, nous évitions d’en acheter et en consommions de temps à autre durant nos sorties. L’idée d’acheter un poulet et de le préparer au barbecue a tout de même finit par émerger. Une fois l’achat de la bête (affectueusement nommée Caroline) effectué, nous l’avons sacrifié à nos désirs carnivores sur un barbecue improvisé mais sympathique.

La semaine s’est écoulée calmement. A noter : une coupure d’électricité de deux jours nous a fait comprendre qu’il allait falloir gérer un peu mieux les batteries de nos divers appareils.

Le weekend, nous avons mis les voiles vers Douala ! Capitale économique du pays, située à l’embouchure du Wouri, c’est un port commercial très important. Le voyage a été atroce : mal installés, trop nombreux dans le transport, beaucoup plus long que prévu (5h30 au lieu de 3h30…). Lisa a souffert d’un œil pendant quelques temps mais elle va parfaitement bien maintenant (je le précise pour que vous ne soyez pas surpris par les photos^^). Geoffrey tenta d’amuser les enfants présents.

Ce ne fut pas un brillant succès…

Quelques passages amusant durant certains arrêts.

Nous voilà donc arrivés dans la jungle urbaine ! Direction un hôtel à prix raisonnable (5 000 FCFA = 7.70 € la nuit en chambre double).

Une vue des toits de Douala.

Cette ville est véritablement une jungle urbaine : du bruit, de l’agitation, des routes vraiment pas larges. Je suis fan !

Nous avons visité le quartier touristique de la ville et sommes tombés sur l’Akwa Palace (hôtel 4 étoiles à 130 000 FCFA = 200€ la nuit).

Nous sommes entrés comme si de rien était et à la vue du cadre on s’est interrogé longtemps sur ce qu’on allait faire en feignant de regarder la carte du bar.

Grâce à une ruse habile de Lisa nous avons pu profiter tout à fait illégalement de la piscine et de ses abords (« Nos chambres ne sont pas prêtes, on peut quand même piquer une tête en attendant non ? »)

Hop, j’ai même eu le temps de me prendre en photo, mal rasé mais zen au bord de la piscine.

Un excellent moment dans un cadre idyllique. Nous avons pu quitter l’hôtel sans soulever la moindre question auprès du personnel.

Nous ne pouvions finir ce formidable weekend à Douala sans un moment encore plus extraordinaire. Pendant la foire (évènement auquel nous sommes venus assister à l’origine), deux vedettes sont nées ! Nous avons mis le feu à la foire, même si nous avons passé tout le temps sous une pluie abondante.