Bonjour,
Nous voilà arrivés à Dschang. A première vue, c’est une
petite ville bien moins agitée que Yaoundé. Peu de routes bitumées, beaucoup de
pistes en terre. Dans la Capitale, on nous avait dit qu’à Dschang il faisait
froid et qu’il ne fallait pas oublier de prendre des vestes. Dans les faits, la
température est bien en dessous de celle de Yaoundé le matin et en soirée mais
le reste du temps c’est une différence de quelques degrés.
Nous fûmes accueillis par la responsable de la mobilité de l’université :
Mme Avana. Direction la Cité Universitaire où, parait-il, le Recteur en
personne a souhaité que nous logions. Nouveau record de transport
collectif : 10 dans une berline !
L’arrivée à la Cité U fut très sympathique puisque des
élèves de master en biologie végétale nous ont accueillis et aidés à
transporter nos valises dans les chambres qui nous furent attribuées. L’aspect
jovial de cette journée s’est cependant arrêté là : les
« chambres » étaient complètement insalubres. J’ai choisi de ne pas
poster de photos mais croyez-moi il y avait du lourd ! Tant bien que mal
nous avons dormi regroupés dans deux chambres (une pour les garçons, une
seconde pour les filles).
La première vraie journée sur place fut donc occupée à
chercher un nouveau logement. Les chambres qu’occupaient nos prédécesseurs
(BeVT de l’an dernier) en dehors du campus furent notre première
destination : la mini-cité Matignon !
Nous y avons trouvé des chambres propres, spacieuses, une
bonne ambiance, un responsable accueillant. Bref, nous n’étions pas
complètement à côté de la plaque en refusant la cité universitaire. En gros,
cette mini-cité est un petit immeuble (2 étages) avec une cour centrale. Les
chambres comportent une salle d’eau et une cuisine. Pas d’eau courante, un puits
non loin où puiser de l’eau. C’est ainsi que nous avons appris à classer l’eau
en trois catégories : l’eau buvable (acheter en bouteille dans le
commerce), l’eau potable (pour la cuisine et le brossage de dents) et l’eau
courante (puisée au puits pour la douche et les besoins non alimentaire). Bien
que toutes les chambres ne furent pas prêtes pour le jour même (9 au total pour
tous les BeVT), nous décidâmes d’emménager à 2 ou 3 par chambres en attendant.
Durant cette semaine, nous avons eu le plaisir d’assister à
la fête de la Jeunesse du Cameroun.
Nous étions habillés aux couleurs de l’université et
nous avons défilé (sauf moi).
Très impressionnant : tous ces enfants dans les rues.
Nous avons également partagé un peu de la joie de la Coupe
d’Afrique des Nations : nous avons gagné un vuvuzela lors d’un évènement
Orange Foot dans un bar. Et nous avons assisté à la liesse lors de la victoire
de la Zambie en finale.
Cette semaine fut également marquée par l’accessibilité à
internet via des modems 3G. Ce n’est pas rapide mais ça fonctionne à peu près.
Ce qui explique la faible qualité des photos que je poste ici d’ailleurs.
Première semaine de cours également : nous avons
commencé par la phytogéographie ! Nous n’avons pas été vraiment convaincus
par le contenu théorique du cours mais la partie terrain semblait vraiment
intéressante. Première balade botanique, beaucoup de spécimens vus, pas mal de
noms à retenir.
Le premier cas de maladie a fait son apparition dans le
groupe ! Un poisson pas frais vraisemblablement. Et désolé pour ceux qui
avaient parié sur Pauline, c’est bien moi qui fut la victime. Heureusement, je
m’en suis parfaitement remis en une journée de repos.
Nous avons fait la visite de notre premier lieu touristique
dans le coin : les chutes de « Mami Water » (peut être un
article détaillé à venir).
Nous nous sommes dirigés respectueusement vers la forêt
sacrée.
Ce fut un après-midi agréable, au bord de l’eau.
Les plus téméraires ont affronté la chute d’eau avec le
guide : bravo à Bader et Geoffrey !
A très vite pour connaitre nos nouvelles péripéties !